Mais, la gestion de l'eau potable suppose également une autorité légitime, de telle sorte que les personnes responsables du recouvrement des dettes puissent agir de plein droit.
Or, l’aide au développement tend à neutraliser la légitimité des acteurs locaux au principe que les valeurs justifiant le bien commun se manifestent par l’action des instances bienfaitrices extérieures (ONG, banque de développement, comité de jumelage,…) qui ne relèvent pas du pouvoir local. De fait, le gestionnaire en charge des bornes fontaines peut se retrouver désavoué par ses débiteurs si ces derniers font valoir leur propre autorité, voire accusé de mauvaises intentions...