École de Paris du Management, 2007
Commune de Diabigué,
Cercle de Nioro-du-Sahel, Mali (2005)
Pourtant, depuis plus de 50 ans, l'aide publique au développement n'a eu de
Discussion de l'équipe chargée du projet d'adduction d'eau de l'AFD avant une réunion à la mairie de Youri (Cercle de Nioro-du-Sahel).
cesse d’investir dans ce besoin de première nécessité.
Mais, l’accès à l’eau potable ne relève pas seulement des bonnes volontés, de l'apport financier des pays du Nord et d’infrastructures techniques ...
« Fluide et habile, le documentaire passe d’un sujet à un autre via des exemples précis, filmés à travers tout le pays. L’auteur empoigne à bras-le-corps son sujet, ses questions sont frontales, le résultat remarquablement édifiant. Et emblématique, à petite échelle, des problématiques du marché de l’eau, l’enjeu essentiel des prochaines décennies ». Fl. Broizat
Revue Autrepart, IRD, 2007
A propos de L'argent de l'eau
Image : Christian Lallier
À l'issue d'une projection
de L'argent de l'eau
« Christian Lallier, anthropologue et réalisateur, vient de terminer un documentaire passionnant, L’Argent de l'Eau. Il ne fait pas l'impasse sur les contradictions de la démarche : c'est la question du politique, dès qu'il y a paiement, qui gère ? ». S. Briet
Production Objectif Images
AFD - Agence française de Développement
Réalisation Christian Lallier
Image Christian Lallier
Son Modibo Koita
Montage Christian Lallier
Mixage Patrick Zima
Chargé de projet AFD Alain Henry
Producteur Laurent Wargon
Diffusion Arte - France Ô
Cette anthropologie filmée, L’argent de l’eau, s’attache à décrire comment se négocie l'implantation des bornes fontaines et gestion de l’eau potable au sein même des communes rurales, au Mali.
Or, ces négociations mobilisent trois groupes d'acteurs : l'association des usagers, chargée du paiement de l'eau potable afin de financer le fonctionnement et l'entretien du réseau ; l'autorité municipale -le maire et ses adjoints- qui est propriétaire du réseau mais qui n'en a pas la gestion ; un intervenant extérieur qui joue à la fois un rôle de modérateur et de conseil, soit les acteurs du développement pour l'implantation des bornes-fontaines et le cabinet d'audit malien pour le contrôle de gestion.
Au Mali, un des pays les plus pauvres de la planète, 40% environ de la population n’a pas accès à l’eau potable et continue d’utiliser l’eau des marigots ou des puits non traités. En 2006, de nombreuses personnes meurent chaque jour de maladies liées au manque d’eau potable.