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La présentation du système de parenté contribua à mon insertion dans la famille Sow-Dioumassy.
Je crois que mon attention pour leur organisation familiale m'a permis de recueillir leur témoignage en tant que groupe social.
Le besoin d'aider ou le désir de l'autre
"Le besoin d'aider ou le désir de l'autre" Article de Ch. Lallier,
Revue Autrepart, IRD, 2007
Intérieur d'une maison électrifiée,
à Nioro-du-Sahel.
Images : Christian Lallier
Une autre cartographie du terrain : les liens de parenté
LE JOURNAL DES AFRICANISTES
RFI - Radio France Internationale
« Christian Lallier livre un document réussi et novateur sur les affres de la coopération franco-africaine. (...) S’ensuit un échange étonnant, aux antipodes des caricatures sur le pouvoir en Afrique et, de ce point de vue, Nioro est un film qui réhabilite le politique en Afrique ». C. Wable
« Un film dont la force réside dans la mise en question de ces hommes venus apporter le progrès, dans un élan de sincérité (...). Et c’est cette reconnaissance mutuelle qui fait la beauté de ce film ». Z. Sotty
« Des bénévoles d’EDF ont entrepris de doter la ville de Nioro-du-Sahel, au Mali, du réseau électrique qu’elle n’a jamais eu. A la hiérarchie traditionnelle des réseaux de parenté, qui se redistribuaient l’électricité produite par des groupes électrogènes, s’en substitue peu à peu une autre : celle des réseaux d’abonnés, qui réclament un traitement égalitaire ».
Malgré toutes les bonnes intentions et les volontés de chacun, le vaste projet d'électrification de Nioro-du-Sahel provoque des tensions entre l'équipe d'électriciens bénévoles et les autorités de la ville.
Europimages, CNRS Images,
IRD (Institut de Recherche du Développement),
GRETS, Cité des Sciences, ARTE
Christian Lallier
1996-1997
Version recherche, 1997/Version TV, 1999
Christian Lallier, Jean-Christophe Monferran
Bernard Ozès
Delphine Dufriche, Françoise Le Plouinec, Didier Boclet
Pierre Roullier
Point 12
Mali. 1996. Sur les plateaux semi-désertiques, à 500 km de Bamako : Nioro-du-Sahel. Cette ville de 20 000 habitants n’a jamais été électrifiée. Lorsque la nuit tombe, la majorité des niorois s’organisent avec des lampes à pétrole et des batteries de voiture.
L’électricité est un signe extérieur de richesse : les familles aisées disposent de leur propre groupe électrogène et distribuent le courant à leur entourage. En fait, à Nioro, l’électricité suit les réseaux de parenté et de voisinage.
Or, depuis quelques années, des agents d’EDF se sont lancés dans l’électrification de la ville, à titre bénévole, avec leur ONG d’entreprise et en y consacrant une part de leurs vacances.
Mais, des tensions apparaissent entre les techniciens français et les autorités nioroises qui se considèrent exclues de la conduite des travaux. Par ailleurs, l’installation des premiers compteurs suscitent des convoitises, mais aussi… des déceptions face au coût de raccordement. Les électriciens bénévoles sont alors confrontés à l’enjeu politique de leur projet de développement.
Nioro-du-Sahel, une ville sous tension