La ville sur des rails - 3
La circulation des trains et des tramways m’apparaissait comme un dispositif de gouvernance territoriale. Telle une (nouvelle) utopie, il s’agissait de mettre la ville sur des rails pour reprendre le contrôle des masses informes de la périurbanisation. Ainsi, le maillage serré des réseaux ferroviaires contribuerait à transformer l’étalement urbain en une véritable matrice d’un monde en devenir : un agencement ordonné de ressources et d’activités que l’on appellerait métropole.
Tel un totem de la ville hyper-moderne, la gare-pôle-d’échange-multimodal fabrique un monde de croyances où la ville serait apaisée par la régulation collective des temps individuels.