« il est tout d’abord nécessaire de désacraliser (dans nos esprits) l’entreprise, la considérer comme un terrain d’investigation comme les autres, un terrain banal en quelque sorte » remarque-t-il (1). Dans ce cas, l’entreprise n’apparaît plus comme un espace clos et prédéterminé, tel un obscur objet dont il faudrait saisir le sens caché : elle se manifeste en tant qu’espace social organisé, s’interprétant par le travail des relations sociales entre les acteurs ».
(1) Gérard ALTHABE, Désacraliser l’entreprise : un terrain ethnologique banal, entretien réalisé par Monique Sélim, in "Ethnologie de l’entreprise", Journal des anthropologues, n°43-44, AFA-MSH, Paris, 1991, p.17.
Gérard Althabe résume cette exigence de « terrain » par cette recommandation :